Correcteur professionnel : un métier bien moins solitaire qu'il n'y paraît

Publié le par Finally Over

 

Quand je dis que je suis correcteur professionnel, on me répond souvent, avec un sourire amusé :
« Tu passes tes journées seul devant ton écran, non ? »
« Ça doit être un métier ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟𝑐𝑎𝑙𝑚𝑒, isolé, un peu dans ta bulle… »

𝑆𝑝𝑜𝑖𝑙𝑒𝑟 𝑎𝑙𝑒𝑟𝑡 : pas du tout !

𝐔𝐧 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞… 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

Certes mon nom n’apparaît pas toujours. Certes je travaille en silence. Mais cette discrétion apparente dissimule des échanges constants, des consignes éditoriales, une véritable relation client.

Corriger, ce n’est pas simplement relire. C’est dialoguer avec l'auteur ou le responsable du texte (le commanditaire, dans le jargon), comprendre ses intentions, deviner ses doutes parfois, reformuler sans trahir. Et surtout, poser des questions, proposer des ajustements, effectuer des choix ensemble.

𝐂𝐨𝐫𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫, 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 é𝐝𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥

Ce que peu de gens savent, c’est que le correcteur est souvent l’un des tout derniers interlocuteurs, et donc remparts, avant la publication d’un texte. C'est à ce moment précis que tout se joue : la crédibilité, la fluidité, la lisibilité.

Ces enjeux requièrent :
▶️ d'écouter les besoins du client ;
▶️ d'adapter son intervention au ton et aux enjeux du support (print, web, édition, communication, etc.) ;
▶️ de travailler main dans la main avec des rédacteurs, des chefs de projet, des graphistes, des auteurs… Autrement dit : c’est un travail d’équipe. Toujours.

𝐔𝐧 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐞𝐜𝐭é, 𝐚𝐠𝐢𝐥𝐞, 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟

Même en "full télétravail", je ne suis jamais seul. J'échange par messagerie privée, mail, visio ou téléphone avec un ou plusieurs interlocuteurs, afin de dissiper toute ambiguïté en termes de format de document, volume de texte à corriger, délai de livraison, formulation. Et chaque mission de correction est le fruit d’un échange, d’une confiance, d’une coconstruction.

𝐔𝐧 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧

La langue est vivante. Et travailler la langue, c’est travailler avec les autres. Être correcteur, c’est être à la croisée des idées, des styles, des enjeux. C’est comprendre, ajuster, proposer. Pas dans sa bulle mais dans l’écoute. Alors non, le métier de correcteur n’est pas solitaire. Il est certes discret, mais profondément relationnel.

Contactez-moi par mail pour tout projet de correction orthographique, sans faute !

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